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La sérénité de vingt-quatre ans de vie toute blanche ne pouvait lui donner la perception nette de ses propres sentiments n’ayant jamais brûlé ses ailes, elle ne sentait pas le danger de la flamme.
Martin eden
[ Jack London ]
« Mais je ne puis pas ne pas connaître
que je viens d’être pris par la main.
Pour la première fois depuis bien longtemps
je ferme les yeux.
Sur la paix de mon cœur.
Je n’ai plus à chercher mon chemin.
On ne peut pas m’empêcher de fermer les yeux si je suis heureux.
Un peu comme les portes ou les fenêtres des granges.
On les ferme une fois qu’elles sont pleines.
Tu es en moi comme une provision merveilleuse.
Bien sûr je te ferai mal.
Bien sûr tu me feras mal.
Bien sûr nous aurons mal.
Mais ça, c’est la condition de l’existence.
Se faire printemps, c’est prendre le risque de l’hiver. Se faire présent, c’est prendre le risque de l’absence…
… Et moi, c’est à mon risque de peine que je connais ma joie. »
Antoine de Saint Exupéry – Lettre a Nathalie .
J’aurai voulu te dire toutes ces choses
J’aurai aimé telles les roses
M’ouvrir à toi et m’épanouir
J’aurai tellement aimé te dire
Ce qu’il y avait dans mes pensées
M’aurais tu écouté ? Ma voix s’est enrouée
Aucun de mes mots n’est sorti, j’étais tétanisée
J’aurai pu te l’écrire, mais ma plume avait séchée
Mes mains tremblantes, moites comme immobilisées
Par la pudeur de mes sentiments, je n’ai rien dit, rien fait
J’aurai pu te retenir, je ne l’ai pas fait
Dans les bras d’une autre, tu t’étais envolé
Je n’ai pas de regret, sache simplement
Que moi je t’aimais………
©Ecrits d’une étoile
Emotion .. nostalgie .. bambina
Publié 2 octobre 2013 dans Citations et émotions en images 2 CommentairesRien qu’un petit espace
Une toute, toute petite trace
Un petit mal qui reste en moi
Tout c’que tu détestes
Je prends ma petite place
D’un trait de larmes j’efface
Les souvenirs terrestres
Qui traînent dans ma veste
Bambina tu me manques
Les photos qui me hantent
Sont des parfums de rue
Où je ne vais plus
Bambina…
De ta petite voix
Je parle de nous tout bas
Et quand ça les fait rire
Ça me déchire
Car d’apparence tu vois
Je ne te ressemble pas
J’ai plutôt l’air de celle
Qui grandit en toi
Bambina tu me manques
Les photos qui me hantent
Sont des parfums de rue
Où je ne vais plus
Bambina si vivante
Reviens, j’ai mal au ventre
Bambina, dans ce corps
J’ai ton coeur qui bat
Je t’attends en bas dans la rue
Où l’autobus ne passe plus
Je chante à tue-tête
Tu verras j’ai la même voix
Bambina tu me manques
Les photos qui me hantent
Sont des parfums de rue
Où je ne vais plus
Bambina…
Reviens, j’ai mal au ventre
Bambina, dans ce corps
J’ai ton coeur qui bat
Rien qu’un petit espace
Une toute, toute petite trace
¨ Lara Fabian ¨
Le temps de lire est toujours du temps volé. (Tout comme le temps d’écrire, d’ailleurs, ou le temps d’aimer.)
Volé à quoi?
Disons, au devoir de vivre.
C’est sans doute la raison pour laquelle le métro – symbole rassis dudit devoir – se trouve être la plus grande bibliothèque du monde.
Le temps de lire, comme le temps d’aimer, dilate le temps de vivre.
Si l’on devait envisager l’amour du point de vue de notre emploi du temps, qui s’y risquerait? Qui a le temps d’être amoureux? A-t-on jamais vu, pourtant, un amoureux ne pas prendre le temps d’aimer?
je n’ai jamais eu le temps de lire, mais rien, jamais, n’a pu m’empêcher de finir un roman que j’aimais.
Daniel Pennac – Comme un roman
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